King of Darkness: Histoire

CHAPITRE I
FUITE

Dans une ville aux tours immenses atteignant le ciel, la sirène des policiers arrivait à atteindre leurs sommets. La raison de tout ce vacarme se trouva au pied des tours. Un fourgon noir traversait la ville à toute vitesse, doublant les voitures. Derrière lui une farandole de voitures de police. Les fuyards conduisaient avec une habilité extrême prenant les virages en dérapages tantôt à droite, tantôt à gauche, si bien que les policiers n’arrivaient plus à les suivre. Au bout de quelques minutes, la situation devenant tendue pour les policiers, ils eurent les renforts de l’armée. La course-poursuite était véritablement engagée.

Dans la voiture d’un des poursuivants, le plus proche, la tension était à son comble.

-Allo, oui, nous sommes juste derrière eux, dit le copilote en prenant la radio. Ils prennent l’autoroute, on pourra les coincer.

-Très bien merci. N’oubliez pas : la cargaison qu’il transporte est très précieuse, ne prenez aucun risque. Fit la voix de la radio.

-Ok bien reçu. Il reposa la radio. Il y a quoi à l’intérieur ? dit-il en s’adressant à son ami.

-Aucune idée, fit le deuxième policier, mais tout ce que je peux te dire, c’est que cela doit être super important pour que l’armée et les services secrets s’en mêlent.

Le fourgon commença à prendre de la distance. Le conducteur était habillé en noir, équipé d’un pistolet sous les aisselles. L’autre portait une cape rouge. Le conducteur était chauve, quant au copilote, on ne pouvait voir son visage, qui était caché sous sa capuche.
-Hé merde, cria le pilote, maintenant on a les hélicos aux fesses. Si on ne sort pas immédiatement d’ici, ils vont nous canarder.
Son ami resta de marbre et ne prononça aucune parole. Il sortit la tête par la fenêtre du véhicule avec un engin dans ses mains. Il tira et quelques secondes après l’hélico explosa.

-Ça ne sert à rien, ils sont trop nombreux, il faut sortir d’ici. Dit le conducteur d’une voix paniquée à son ami.
Il se déporta vers la gauche et prit la sortie. La voiture de police fit de même.

-On y arrivera jamais, ils sont bien trop nombreux. Il faut cacher le fourgon.
L’autre homme lui colla le pistolet sur la tampe, et ne prit même pas la peine de le regarder les yeux dans les yeux et continua de fixer la route. Il rabaissa un peu sa capuche, d’une main, l’autre occupé à tenir le pistolet.

-Si jamais on s’arrête, on signe notre arrêt de mort, alors roule ou crève.

-Ok ok calme toi. Il le regarda paniqué. La peur était lisible dans son regard.
Le fourgon prit encore de la vitesse. Il commença à traverser les petites villes.

-Allez, on y est presque, continue de rouler. Il rabaissa le revolver et le remit au niveau de sa ceinture.
Le fourgon traversa un pont.

-Regarde il y a un mec au bout, je fais quoi ? La sueur coulait le long du front du conducteur.

-Tu t’en fous. Si il reste, écrase-le. Son ton commença à s’élever légèrement, mais son regard resta glacial. Même dans cette tension palpable il arrivait à garder son sang froid.
L’homme qui était au bout du pont mit un pied à terre. Il avait le même engin que l’homme à la capuche. Il le leva, visa doucement et tira.

-Attention ! cria l’homme en rouge.
Il prit le volant et tourna le plus vite possible en bousculant le pilote. Mais cela ne suffit pas. La roquette toucha le côté droit du fourgon et tout explosa. Les débris volèrent dans le ciel et tombèrent dans l’eau ou sur la route. La voiture de police s’arrêta juste à temps pour ne pas emboutir les débris du fourgon. L’homme qui avait tiré était, lui aussi en noir avec une cape. Il s’approcha des débris de la voiture. Il regarda à l’intérieur des débris en flammes puis se retourna.

-Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Pourquoi avez-vous tiré ? Je croyais que c’était précieux ce qu’il y avait dedans !
Le policier effaré regarda la scène avec stupéfaction. L’homme en noir se retourna, il leva le bras, sortit le pistolet.

-A..a..a.attendez, que faites-vous ? On est avec vous,…on…on est flics. Le policier était terrorisé à l’idée qu’un collègue pût le tuer de sang froid.
L’homme répliqua. « Non ». Il tira et tua les deux policiers d’une balle dans la tête, puis repartit comme si de rien n’était.

CHAPITRE II
UN NOUVEAU DEPART

Trois jours plus tard sur les bords d’une plage, dans la région de Kanto, à quelques dizaines de kilomètres de Tokyo, vivait la famille Mikazuki. C’était une famille modeste qui vivait simplement sans s’occuper de l’avenir. Mais ce jour là tout bascula...

Leur fille prénommée Yue, alors âgée de 12 ans, les cheveux noirs jusqu’aux épaules, avec des yeux de braises noirs aux reflets rouges, de taille moyenne, plutôt pâle, la silhouette fine. Elle portait un jean et un petit haut qui faisait ressortir ses belles formes, avec à la main des lunettes qu'elle portait de temps à autre pour se donner un air d'intello. Alors qu’elle se promenée sur la plage pendant un couché de soleil, auquel participait la lune, ce qui donnait à ses yeux un léger reflet violet argenté. Elle aperçut au loin sur le bord de la plage un homme en rouge. Elle se précipita vers lui. Arrivée près de lui elle le vit la face à terre, les vêtements en lambeaux, blessé de partout. Elle le retourna pour voir son visage. Il avait les cheveux noirs foncés, le visage fin, il mesuré environ 1mètre 70, il était de corpulence moyenne. Il avait le visage doux, le nez fin. Une sensation étrange envahie le corps de la jeune fille. Elle le regarda et commença à lui parler:"Monsieur ? monsieur ? Vous allez bien ? Hé ho !" Elle le secoua un peu pour le réveiller mais sans aucun succès. Prise de panique elle coura à la maison pour avertir ses parents. Elle ouvrit la porte essoufflée:"Maman, maman !!! Cria t-elle affolée.

-Oui que se passe t’il ma chérie ?

-Il y a un homme sur la plage, il est inconscient! Elle parlait avec difficulté à cause de sa respiration.

-Mais que me racontes-tu là ? Personne ne viens sur cette plage depuis des lustres, Nous sommes les seuls qui sommes restés dans les environs!

-Je te jure maman viens voir! insista la jeune fille.

-D’accord je te suis.

Elle prit sa mère par la main et l’emmena jusqu'à la bute.

-C’est là maman juste derrière. Elles grimpèrent la colline, le corps avait disparu.

-Tu vois je te l’avais dit, il n'y a personne ici, allez viens, rentrons.

-Mais maman, j’en suis sûre il y avait un jeune homme là-bas.

-Rentrons." Les deux filles se retournèrent et virent le jeune homme. Elles se mirent à crier et restèrent paralysées par la peur que le garçon leur avait infligée. Il avait le regard vide et n’était dirigé que par son instinct. Il s’approcha des deux filles. Sa marche était nonchalante, et ses bras ballottés le long de son corps. À quelques mètres d’elles il s’écroula, juste devant Yue. Elles mirent plusieurs minutes à reprendre leur esprit.

-Je te l’avais bien dit maman.

-Effectivement, rentrons. Elles ramenèrent le garçon à la maison et elles le posèrent sur le canapé.

-Maman tu penses que quelqu’un va venir le chercher. Elle posa sa tête juste à côté du jeune homme et le fixa du regard.

-Sûrement, il doit avoir de la famille qui le recherche. Laisse-le se reposer, on verra ça demain, en attendant repose-toi.

-Pffff, d’accord. Elle monta les escaliers en fixant le jeune homme, et dit : "Je sens que ça va devenir intéressant..."

CHAPITRE III
UNE DROLE DE NUIT

Tandis que Yue regardait par la fenêtre de sa chambre, elle vit le jeune homme sortir de la maison. Inquiète, elle descendit les escaliers quatres à quatres et passa un rapide cou d’œil sur le canapé. Elle sortit de la maison et chercha le chercha partout. Se n’est qu’après plusieurs minute qu’elle le trouva entrains de fixer la mer. Elle s’approcha de lui et engagea la conversation.

-Tu vas mieux ? Aucune réponse de la par du jeune homme. « Tu as un nom ? » Il la regarda brièvement et se remit à fixer la mer. « Tu as de la famille ou des amis ? ». Il commença à marcher le long de la plage, sans parler. « Hé attend moi . Je veux juste te parler, je ne te veux aucun mal . Dit moi au moins ton nom ». Après quelque seconde de silence, découragée elle fit demi-tours. « Tu es vraiment pas sympa, j’aurais peu être du te laisser sur la plage ». Il se retourna brusquement.

-Tu sais ce qui s’est passé ?

-Hein de quoi tu me parles. Il baissa la tête et repartit.

-« Attends, explique toi. » Il ne l’écouta point et continua son chemin. « IDIOT », lança t’elle.

Elle le regarda partir quelque instant et rentra dans sa chambre. Elle resta devant sa fenêtre attendant son retour pour lui faire sa faite. A minuit passé, elle s’endormit à même la fenêtre.

Plus tard dans la nuit le jeune homme entra dans sa chambre pour s’excuser auprès d’elle. La voyant dormir et pour pas la déranger il la mit dans le lit et retourna dormir dans le canapé.

Le jeune garçon ne put trouver le sommeil après cette étrange nuit passée avec cette inconnue, il ne savait même pas pourquoi il était resté dans cette maison dont il ne connaissait rien de la famille. Il se remit en boucle pendant le restant de la nuit la pseudo conversation qu’ils ont eu, et il imagina tout ce qu’il aurait dus ou pus répondre à cette fille.


C’est ainsi que s’acheva la première journée.

CHAPITRE IV.
UNE NOUVELLE IDENTITEE.

Le lendemain matin, Yue s’était levée tôt pour parler au garçon. Lorsqu’elle descendit elle ne vit personne, elle avait suspecté qu’il soit dehors, mais non il n'y était pas. Elle rentra à la maison et alla vers la cuisine pour prendre son petit déjeuner. Elle entendit sa mère rire de bon cœur. Etonnée, elle entra et la vit en compagnie du jeune homme qui mangeait: « Bonjour ma chérie tu vas bien. »

Déboussolée elle bégaya un peu.

-Heu… oui je vais bien.

Le garçon se leva et parla un peu gêné: « Pour hier soir, je suis désolé... J’étais perdu dans mes pensées... ».

Elle sourit

-Pour te faire pardonner, tu peux peut-être me dire ton nom?

Il la regarda, puis poussa un soupir « Assis toi, nous avons à parler ».

Elle s’exécuta et prit la chaise pour s’asseoir. Il reprit: « Voilà, pour faire clair, je ne sais plus qui je suis. Je n’ai aucun souvenir, le dernier remonte à hier soir lorsque je vous ai vue sur la plage. »

-Tu te rappel plus de rien, même pas ton nom ?

-Non c’est le floue total. Quand j’essaye de me souvenir, je ne voie que du noir.

La mère arriva et posa la main sur l’épaule du jeune homme et parla à sa fille.

-C’est pour cela que tu doit lui trouvé un nom, pour qu’il puisse vivre avec nous le temps de trouver sa vraie famille. »

Elle réfléchit quelques secondes, puis lui fait un grand sourire « Kioku »

-Kioku, c’est comme cela que tu veux m’appeler.

-Oui, c’est joli comme prénom, non ?

-Ca peut aller...

-Rabat-joie.

La mère sourit « Allez dépêchez-vous de manger, on doit aller chez le médecin, voir si Kioku va bien».

Les deux enfants commencèrent à manger

Après cette longue journée, Kioku et Yue étaient exténués. Ils se posèrent sur le canapé en soupirant. Yue alluma la télé et mit les informations. Elles parlaient toutes de la guerre à travers le monde ou d'affaire de corruption. Au bout d’une demi-heure, la mère les appela pour manger. Ils regardèrent tous la télé en mangeant. Vers la fin du repas, au moment du dessert, arrivaient les faits divers. Kioku n’en avait strictement rien à faire car il ne comprenait pas un mot de ce qu’il se passait. Mais vers la fin, une nouvelle l’interpella. Il écouta avec intention ne sachant lui même pas pourquoi.

-La journaliste commença à parler. « Je me trouve actuellement dans une petite ville du non de Yokohama, une ville portuaire, près de Tokyo. C’est ici que la course-poursuite de lundi se termina. Nous ne savons toujours pas ce qui se trouvait dans le fourgon. Les autorités de police n’ont retrouvé aucun corps, et aucun témoin n’a vu la scène. D’après la police, le fourgon aurait explosé de l’intérieure, sans doute dut au chargement qu’il transportait, ou pour faire disparaître toutes traces. Quoi qu’il en soit, deux policiers sont portés disparus, nous n’avons aucune trace d’eux. L’armé qui a participé à cette course effrénée n’a rien voulut dire à ce sujet. Nous savons juste que ce groupe terroriste n’est pas à sa première action. Ce sont les même qui ont visé l’hôpital de Tokyo le mois dernier. Nous ne savons toujours pas qu’elle but ils visaient. L’armée ne veut faire aucun commentaire sur cette affaire. Nous vous retrouverons prochainement pour vous informer de la suite de cette histoire. »

Kioku fixait la télé dans le vide, le regard perdu.

-Yue posa sa main sur l’épaule de Kioku et la regarda soucieuse « Sa va ? Sa te rappel quelque chose ? »

-« Oui tout va bien, j’ai juste mal à la tête, et non sa me rappel rien » Il se leva de table et s’allongea sur le canapé.

-La mère qui était derrière, entrains de laver la vaisselle, s’approcha de Yue « Ne le blâme pas, il est encore perdu par ce qui lui arrive. Laisse le se reposer. » Elle prit la télécommande et coupa la télé. « Il lui faudra du temps pour qu’il nous accepte complètement. Nous sommes encore des inconnus pour lui. ». Yue se lava et monta dans sa chambre. Matzuko regarda le jeune homme « Viens avec moi, je vais te montrer quelque chose » Kioku se leva et la suivit. Ils montèrent tous les deux à l’étage. Ils allèrent au bout du couloir et entrèrent dans la pièce. « C’est ici que tu dormiras à partir de demain, le temps de faire le ménage et de l’annoncer à Yue.

-Kioku le regard maussade observa la pièce. Le lit était à droite en rentrant, un bureau remplie de photos était posté au fond de la pièce. Une fenêtre donnait une vue implacable sur la mer. Kioku s’approcha du bureau et prit une des photos. Dessus apparaissait un homme d’environs vingt ans. Il était plutôt beau, il souriait. Il prit une autre photo. Un homme du même âge que Matzuko était dessus. Il fixa ces deux photos « Qui sont ces personnes ?» demanda t’il par curiosité.

-Elle soupira « Le plus jeune était le frère de Yue, et l’autre, c’était mon mari».

-Ils ne vivent plus là ?
-« Ils sont morts, il y a de cela un an. » À ces paroles, elle baissa la tête.

-« Oh pardonnez-moi, je suis vraiment désolé. »

-« Sa n’a aucune importance. » Elle sourit légèrement « Tu lui ressembles beaucoup. C’est peu être pour ça qu’elle t’a adoptée aussi facilement » dit elle à voix basse.

-Kioku regardait les deux photos sans les quitter des yeux.« Hum, vous avez dit quelque chose ? »

-« Non, repose toi. On nettoiera la chambre demain. »

Ils redescendirent en bas et Kioku s’endormit paisiblement sur le canapé.

CHAPITRE VII.
IDEE D’UN SOIRE.

Kioku se réveilla un peu plus tard dans la nuit, il se leva et partit dehors, comme à son habitude. Après de longue minutes à marcher en silence, il s’assit et regarda les lumières de la ville. Yue le regarda, elle soupira un bon coup et sortit de sa chambre. Vers minuit Kioku rentra et monta dans sa future chambre, c’est alors qu’il vit Yue qui regardait les photos de son frère et de son père. Dès lors qu’elle le vue elle partit en courrant et s’enferma dans sa chambre. Kioku resta ébahis. Il prit la photo et la posa sur une pile de carton. Sa tête commençais à lui faire mal. Ce manque de sommeil chronique commençais à fatiguer son jeune esprit. Il resta quelque secondes puis il repartit dehors. Il essayait de se souvenir, mais plus il faisait d’effort plus sa mémoire s’en allait. C’est en respirant le bonne air marin qu’il prit une grand décision. C’elle qui allait peu être changer sa vie.

Ce n’est que le lendemain matin, après le petit déjeuné qui s’était déroulés dans une atmosphère lourde, qu’il décida d’en parler à Matzuko.

-Kioku s’approcha et commença à lui parler avec une boule sur le ventre « Ecoute, voilà j’ais pris une décision, je veux vivre comme un garçon de mon age. »

-Elle le regarda en souriant « Très bonne idée. Les garçons de ton age vont à l’école. Sa te dirais de rejoindre celle de Yue ? Le directeur de cette école est un très vieille ami, je suis sure qu’il acceptera de te prendre »

-Kioku la regarda d'un air intérrogateur « l’école ? ques que c’est ? »

-« Heu l’école c’est un endroits ou l’on étudie, ou l’on apprend des choses. Tu ne sais pas se que c’est l’école ? » Elle resta perplexe devant la réponse de Kioku.

-« Non » dit-il d’un comme calme.

-« Alors tu sera bien la-bas, c’est une école formidable, ou l’on apprend plein de chose, encore plus que ailleurs. »

-« Comment s’appel cette école ? »

-« Mahora ».

CHAPITRE VIII.
PLACE NETTE.

L’après-midi arriva vite, et ce n’est que vers quatre heures qu’ils commencèrent à nettoyer la chambre. Ils sortirent tous les cartons, qu’ils déposèrent devant la porte d’entrée. Ils étaient remplies de vieux livres et d’albums photos. Kioku en prit un et feuilleta les photos. Elles retraçaient l’histoire de la famille. On pouvait les voir avant leur rencontre, certaine étaient prise sur les lieux de travail, c’est ainsi que kioku devina le métier du père, chercheur, facile à deviner avec sa blouse blanche. Les dates étaient marquées en bas, on pouvait lire 22 juin 1984. Plusieurs pages défilèrent, il tomba sur leur mariage, le 6 février 1987, puis sur le frère de Yue lorsqu’il n’était qu’un bébé, le 2 mai 1990. Au fil des photos Kioku pouvait voir l’évolution du frère, plus le temps passait plus on le sentait solitaire et noir. Son sourire enfantin commençait à disparaître aux fils des années pour laisser place à un air maussade. Ce n’est que 8ans plus tard qu’on le vit sourire de nouveaux sur une photo, c’était lors de la naissance de Yue le 4 juillet 1998. Yue était toujours joyeuse sur les photos, son frère, lui reprit peu à peu son air maussade, et son regard devenait de plus en plus sombre, A tel point que vers l’âge de 16, il avait un regard ténébreux, ces habits étaient presque gothique. Il arriva vers le milieu du livre. Il vit une photo de famille, où ils étaient tous réunis dessus, Yue au centre avec un sourit radieux, son frère à l’écart et les deux parents au milieu, c’était le 15mars 2009, puis plus rien, aucune photo. L’album s’arrêta net. Il prit d’autres albums, c’était toujours la même chose, l’arrêt brutal le 15mars 2009. C’est comme si le monde s’était arrêté pour eux. Il regarda Yue, mais il ne retrouvait pas se sourit qu’il voyait sur les photos. Kioku comprit très vite à quoi faisait référence cette période, malgré son manque de certitude il n’interrogea ni Yue ni Matzuko.

Une fois la chambre totalement vidée, on pouvait voir un joli bureau en bois et un lit sur le côté. La chambre donnée sur la plage. Le soleil illuminé la pièce de ce dernier rayon. Le mur blanc avait jauni, l’odeur du temps était facilement perceptible et rajoutait au charme de la chambre. Kioku rangea ces affaires et s’allongea sur le lit. Il s’endormit à moitié. Cette chambre lui faisait une drôle d’impression, non pas qu’il se sentît mal, mais l’odeur lui faisait tourner la tête. Il ouvrit la fenêtre, puis descendit dans la salle à manger. Matzuko était au téléphone et Yue regarda la télé. Il s’assit à côté d’elle, elle tourna la tête pour ne pas croiser son regard. Matzuko raccrocha et s’approcha des deux enfants.

-« Bonne nouvelle ! Le directeur et d’accord pour te prendre Kioku. Vue que les circonstances et tes connaissances tu seras dans la même classe que Yue » Elle sourit.

-Kioku la regarda de travers « Tu es sûr que c’est une bonne idée. La différence d’âge risque de choquer ? »

-« Oui mais vue que tu ne savais même pas ce qu’était une école…» elle resta quelque seconde sans rien dire « Qui est le premier Empereur du japon ?»

-« Heu je ne sais pas » il la regarda perplexe.

-« Où se trouve la France ? »

-« Je n’en sais rien ».

-«Tu sais parler d’autre langue ? Quel est le plus grand océan ? Le capital du Japon ? »

-« Mais j’en sais rien moi ! »

-« Tu vois que tu as besoin d’aller à l’école. Tu sais juste lire et écrire ? »

-« Heu oui ».

-Yue se retourna « Ce n’est plus de l’amnésie, mais de l’ignorance » elle soupira un grand coup.

-Kioku la regarda « Merci comme même. C’est pas de ma faute si je me rappelle d’absolument rien »

-Matzuko s’interposa « Hola on se calme. Tu intégreras sa classe à la fin de l’été. Ha oui Yue, demain et le jour de l’assemblé, tu n’as pas oublié. »

-« Mais non ».

-« L’assemblé ? » dit kioku tout haut.

-« Oui, l’assemblée est une réunion, avec tous les amis et les collègues de maman, plus les anciens amis et collègues de papa » fit yue.

-« Le dîné est prêt venés manger, on verra ça demain ». Matzuko se retourna et alla dans la cuisine suivit de Kioku et Yue.

CHAPITRE IX
LA DERNIERE ASSEMBLEE

Ce n’est qu’après une très longue journée, à préparer le repas du soir ainsi que la table ou les convives allaient manger, que le soir arriva. Les invités arrivèrent peu à peu. Matzuko les accueillis avec yue à côté. Kioku resta à l’écart. Une fois tout le monde arrivé. Matzuko présenta Kioku à tous les convives. Ce dîner parut une éternité pour kioku, qui s’empressa de quitter la table pour pouvoir éviter la fumer des cigarettes et leur parole bruyante. Yue l’accompagna. Ils partirent assez loin de la maison, jusqu'à ne percevoir qu’une faible lumière. Ce n’est que derrière la dune de sable, là où il avait échoué, que les bruits disparurent. Il ne restait que le calme de la nuit et le bruit des vagues. Ils commencèrent à parler de tout et de rien.

Loin d’ici, sur une petite colline surplombant la mer, se trouvait un petit groupe d’homme composé d’une dizaine. Ils étaient cachés pas un petit bosquet. Tous habillés en noir, ils entrèrent dans une fourgonnette. L’homme qui conduisait commença à parler.

-« Vous savez tous ce qu’il faut faire. N’oubliez pas les consignes, vous avez carte blanche.

-Tous les hommes répondirent en chœur « Oui chef ».

Kioku s’allongea sur le sable et écouta le son de la mer. Yue se mit à lui parler.

-« Tu sais, la première fois que je t’ai vu, tu m’as fait une peur bleue. C’est étrange que tu te sois retrouvé sur la plage. Tu n’es pas le fils d’un pêcheur ou quelque chose du genre » Kioku se retourna « tu m’en veux encore pour hier ? » Kioku la regarda et soupira.

-« Laisse tombée, je ne t’en veux pas. Je sais très bien ce que tu penses et je ne veux pas continuer la conversation. » L’ambiance glaciale qui régna entre ces deux poussas Yue à rentrer. Kioku la rattrapa « Désolé je ne voulais pas y aller aussi fort. Je voulais juste rester tranquille » Ils grimpèrent la dune et virent la maison de loin. Kioku s’arrêta net « Dit moi, tout le monde était arrivé ? »

-« Oui, pourquoi cette question ».

-« Suis-moi, j’ai un mauvais pré sentiment. Il y a une voiture en trop ».

« Hein mais ques que tu racontes » Yue suivit Kioku pour voir ce qu’il allait faire.

Kioku courut le plus vite qu’il pouvait. Yue avait du mal à le suivre et traînait derrière. Arrivé devant il s’arrêta net. Yue arriva peu après. Kioku l’arrêta.

-« Ne regarde pas ! » Il la prit dans ces bras pour l’éloigner. Elle réussit à voir par-dessus l’épaule de Kioku. Son regard changea et se crispa.

-Elle poussa dans un grand crie d’horreur et de peur « Mamannnnnnnnnnnnnnnn » En effet le corps de Matzuko gisait sur le sol, autour d’elle une grande mare de sang.

CHAPITRE X.
ROUGE ET NOIR.

Kioku essayait de la retenir, mais il ne put. Elle s’agenouilla près du corps sans vie de sa mère et pleura. Elle posa sa tête sur la poitrine de Matzuko, les larmes coulaient continuellement. Elle prononçait frénétiquement le nom de sa mère. Kioku, lui, était impassible, non pas qu’il ne ressentît pas d’émotion, mais il arrivait à tout garder en lui. Il marcha un peu et entra dans le salon.

-« Quelle horreur, ils ont tous étaient massacrés. » Tous les corps des convives gisaient sur le sol. La pièce était recouverte de rouge. Kioku regarda les corps de plus près. Les balles les avaient transpercées de par en par. Il retourna voir Yue. Elle pleurait toujours.

-« Pourquoi, pourquoi ma mère, pourquoi moi » Sa voix était entrecoupée de sanglot, elle cria un grand coup « POOOOOOOUUUUUURQQUOIIIIIIIIIIIIII » Kioku la prit contre sois pour essayer de la calmer.

Non loin de là, le groupe d’hommes encerclait la zone. Alertés par les cris, ils accoururent dans le salon. L’un d’eux cria « La voilà elle est là ».

-Le chef arriva peu après. Il était habillé de noir avec une cape. Il avait une cicatrice sur l’œil droit. « Il nous la faut vivante. » Il regarda Kioku de travers « Qui est tu toi ? »

-« Je suis Kioku, et vous ? » répondit-il sèchement.

-« Peu importe mon nom, donne nous la fille et on te fera aucun mal. » Les hommes avaient encerclé Yue et Kioku.

-Kioku se mit devant Yue « Surtout reste derrière moi et il ne t’arrivera rien. ». L’un des hommes arriva à déjouer l’attention de Kioku et attrapa la fille « Lâche là ! » cria-t-il. Au même moment il fit un coup de pied retourné en plein dans la tête de l’homme qui lâcha Yue. « Personne ne la touche ». Son regard s’assombrit. Son regard bleu océan se ternit.

-Le chef le regarda. « Attrapé les tous les deux, et si le garçon vous ennuie tuez le » il se retourna et partit.

Les hommes s’avancèrent peu à peu les armes pointées sur Kioku. Un des hommes leur fonça dessus avec un couteau. Kioku lui attrapa le bras et lui donna un énorme coup de poing dans le plexus, si fort qu’il souleva l’homme et fit trembler le lustre du plafond grâce à l’onde de choc. L’homme tomba à terre lourdement. Juste après Kioku se retrouva derrière un ennemi. Il passa son bras sous le cou de l’homme pour l’étrangler, lui fit une béquille et prit son arme. Il tira deux balles qui touchèrent l’épaule de l’homme d’en face.

-« Encore, oui encore un peu » Le blanc de ces yeux devinrent noir. Les autres hommes tirèrent sur Kioku. Les balles le touchèrent de plein fouet. Par miracle elle ne purent pénétrer dans sa peau. « Oui » La pupille de ces yeux était rouge sans et le blanc noir de jet. « Enfin » En une seconde il se retrouva sur un homme et lui transperça le corps d’un coup de poing. Le sang gicla. Yue ferma les yeux de peur. Un homme lui tira une rafale dans le dos. Le corps de Kioku se recouvra de sang et pas seulement le dos, tout son corps se recouvrait de sang, même son visage. Il cria « Oui, hahahaha » Il se retourna et vit Yue. « Toi ! ! ! ! » La vue de Yue le mit en colère. Un homme l’attaqua par derrière et lui enfonça un couteau dans le dos. Il se retourna et donna un énorme coup dans la tête, celle-ci partie. Il se retourna, Yue avait disparu « Où est-elle ? Où » Il courra dehors. Un des hommes la mit dans une voiture.

Il regarda la voiture s’éloigner. Il fit un bon hors du commun et atterrit sur le capot de la voiture. Il brisa le barre brises et sortit le conducteur qu’il balança sur la chaussé. Il arrêta la voiture avec ces mains. La personne qui restait dans le véhicule parti en courrant. Il sortit Yue de la voiture.

-Kioku la regarda furieusement. « Toi qui es-tu ? Comment se fait-il que… » il ressentit une grande douleur dans la poitrine et cria « Néos ». Le sang parti de son corps et ces yeux redevirent normale « Non, non pas maintenant ». Après ces paroles, il tomba au sol et ne bougea plus. Yue pleurait et resta assis loin du corps de Kioku.